Le zodiaque chinois a joué un rôle dans la baisse des naissances en 2015

Le zodiaque chinois a contribué à la diminution des naissances en Chine en 2015, selon la Commission nationale de la santé et de la planification familiale.

Les données, publiées par le Bureau national des statistiques, ont montré que la Chine a enregistré 16,55 millions de naissances l'an dernier, soit 320 000 de moins qu'en 2014.

Certains couples, en particulier dans le nord de la Chine, ont préféré différer leur plan pour que leur enfant puisse naître après le nouvel an du 8 Février 2016, qui marquera le passage de l'année de la Chèvre à l'année du Singe.

Dans la tradition chinoise, on dit que les bébés Chèvre sont généralement malheureux et que les personnes nées dans l'année du Singe sont rusées, intelligentes et charmantes. Bien que l'année du Singe ne soit pas considérée comme la meilleure parmi les 12 signes du zodiaque, elle se situe entre les années de la Chèvre et du Coq, qui peuvent être vu par certains comme de moins bon augure. L'année la plus favorable est celle du dragon, symbole des empereurs de Chine et synonyme de puissance et de richesse. La dernière année du Dragon, en 2012, s'est accompagnée d'une croissance de 1,9% des naissances en Chine. Mais si la superstition persiste en Chine, l'impact sur les naissances est cependant difficile à évaluer ou à prédire.

Un autre facteur est que le nombre de femmes en âge de procréer est sur le déclin. Le nombre de femmes âgées de 15 à 49 ans a diminué d'environ 5 millions depuis 2014, tandis que le groupe d'âge des 20-29 ans a connu une baisse d'environ 1,5 million.

Selon les responsables, 23 provinces ont connu une légère baisse du nombre de naissances l'année dernière, deux provinces sont restées au même niveau et six provinces ont enregistré une légère augmentation des naissances.

La Chine a assoupli la politique de l'enfant unique en 2014 en permettant aux couples d'avoir un deuxième enfant si le mari ou la femme est enfant unique. C'est sans doute pourquoi la diminution du nombre de naissances, plutôt que l'augmentation attendue, a surpris une grande partie de l'opinion chinoise.